vendredi, juillet 07, 2006

Droïde de surveillance Mark IV


Constructeur Département Impérial de Recherche Militaire
Type Droïde de surveillance et de maintien de l'ordre
Fonction Alerter le commandement impérial en cas d'infraction
Taille 0.3 mètre
Armement Détecteur de mouvements
Capteurs infrarouges
Senseurs électromagnétiques
Macrobinoculaires
Vaisseau -
Affiliation Empire Galactique
Droïde de surveillance Mark IV

L’Empire a toujours ressenti le besoin quasi-obsessionnel de contrôler méthodiquement tout ce qui se passait à l’intérieur de ses frontières. Pour cela,l’Empereur Palpatine créa le célèbre Bureau de la Sécurité Impériale et les Renseignements Impériaux, mit en place des lois draconiennes, tenta d’infiltrer les milieux rebelles et développa un type de droïde de surveillance tout particulièrement efficace : les droïdes-sentinelles.

Ces droïdes furent construits en séries dès la proclamation de l’Empire et utilisés par les régiments de stormtroopers partout dans la Galaxie à des missions de surveillance diverses et variées. Le droïde-sentinelle connut un certain succès et, en conséquence, le département du matériel militaire impérial développa bon nombre de versions ultérieures, toutes plus efficaces les unes que les autres. Elles étaient au nombre de 3, baptisées Mark II, Mark III et Mark IV ; le droïde le plus aboutit, disposant du plus d’autonomie était bien sûr le droïde-sentinelle Mark IV.

Ce droïde était en fait un espion volant d’une trentaine de centimètres de long, dont le corps était composé d’une « tête » portant des senseurs et d’une « queue » abritant le module directionnel et les unités de propulsion, le tout stabilisé par deux petits ailerons.

Pour remplir les missions de surveillance ou d’interpellation de suspects, le Mark IV embarquait à son bord un certain nombre de senseurs d’instruments en tout genre, lui servant à repérer les contrevenants. Le droïde-sentinelle était tout d’abord équipé d’une batterie de capteurs capable d’observer tout ce qui se passait devant, au-dessous et même au-dessus du petit appareil volant. Un scanner visuel haute résolution, installé dans le nez du droïde impérial, avait les capacités d’analyser le spectre de l’infrarouge, de détecter les perturbations du champ électromagnétique et, grâce à de puissantes macrobinoculaires, de procéder à des prises de vue holographique (en trois dimensions) sur une durée totale de trois heures. Certains modèles étaient aussi parfois équipés de blasters paralysants servant à « stopper » les individus les plus dangereux.

Tout ces instruments de mesures étaient reliés à une base, grâce à un système basique : les ondes radios et codées étaient transmises au droïde afin qu'il puisse réagir aux fréquences d’alerte de la Sécurité Impériale. Chaque droïde avait aussi à son bord une large banque de données contenant la toute dernière version intégrale du Code légal Impérial. Des informations spécifiques relatives à, par exemple, les lois et coutumes de l’endroit où le droïde-sentinelle allait effectuer son vol de surveillance ou encore le type de suspect qu’il devait repérer. Une carte détaillée du terrain où le droïde devait patrouiller, le temps d’une mission était aussi installée sur la mémoire du Mark IV ; carte à laquelle le droïde ajoutait ses propres observations.

Si cette banque de données extrêmement fournie et détaillée permettait au petit robot impérial de bénéficier d’une autonomie que ses prédécesseurs n’avaient pas, elle représentait tout de même un problème de fonctionnement ; en effet les ingénieurs chargés de la conception du droide de surveillance n’avaient pas pensé (ou réussis) à programmer le Mark IV pour qu’il puisse « classer » les infractions aux lois impériales selon leurs gravités. Ainsi le droïde-sentinelle traitait de la même façon la menace représentée par un assassin que celle créée par un simple voleur.

Pour la petite anecdote, on a ainsi pu voir, dans une cité où le gouverneur local avait dut sûrement prendre des mesures contre la pollution intempestive, un jeune humain de cinq ans arrêté par une escouade de stormtroopers d’élite convoquée d’urgence par un droïde Mark IV seulement parce qu’il avait laissé tomber par terre un emballage quelconque.

Un autre droïde-sentinelle opérant dans la ville de Mos Eisley, sur la planète Tatooine, surnommé « la Bouille » par les hommes du régiment stationné sur place commit aussi une erreur de ce type. Alors qu’il patrouillait dans les rues de la petite cité à la recherche de deux droïdes en fuite (qui n’étaient autres queR2-D2 et C3PO) il remarqua que plusieurs droïde de manutentions ASP-7 travaillaient sur un réseau de télécommunication. Même si les droïdes-ouvriers ne faisaient que tenter d’améliorer la puissance des communications locales, le Mark IV crut qu’ils voulaient en fait détourner les fréquences d’alerte de la sécurité impériale et il donna l’alerte !

En définitive la droïde-sentinelle Mark IV, malgré ses quelques défauts de programmation, représentait un formidable atout pour l’Empire...

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